Le SNAPAC CFDT dénonce les errances du gouvernement concernant les intermittents du spectacle

Communiqué de Presse CFDT

Compte tenu de l’urgence frappant de plein fouet la Culture et les salariés intermittents, le SNAPAC CFDT demande au gouvernement de prendre les mesures qui s’imposent.

Cette crise sans précédent durera bien au delà de la période de dé- confinement.

Nous demandons, pendant la période de confinement et post- confinement :

– que soient pris en compte tous les cas de congés maternités, personnes en A.L.D …, associés aux annexes 8 et 10. Qu’ils soient entrants (impossibilité pour la personne d’obtenir la prise en charge de la sécurité sociale) ou sortants (impossibilité pour la personne de prétendre à l’ARE de retour de Congé Maternité).

– les jours de carences et les franchises doivent être annulés.

Malgré nos nombreuses interventions nous dénonçons le SILENCE de l’Etat, sur l’emploi des salariés intermittents (Techniciens et Artistes) par l’ensemble des employeurs utilisant le GUSO (Guichet Unique du Spectacle Occasionnel). Les salariés intermittents, ont besoin de réponses aux nombreuses interrogations qui mettent en péril, leurs emplois et leurs familles !!

Nous revendiquons le droit à participer à l’ensemble des débats, afin de mettre en place un Plan de Relance de l’ensemble du secteur culturel.

Ce Plan de Relance doit impérativement prendre en compte les difficultés concernant la deuxième période (post-confinement), jusqu’à la reprise d’activité à 100% (comme avant le confinement et les mesures d’urgence prises par le gouvernement).

• une exonération de charges patronales pendant 12 mois minimum (à réévaluer selon l’évolution des situations) pour les salariés intermittents du spectacle.
• Du fait de la complexité et de la multitude de situations réelles, nous pensons que la solution la plus simple à mettre en œuvre est :

Une Année Blanche !
En tenant compte des heures déjà effectuées avant la période de confinement.

L’objectif de cette année blanche est de demander au gouvernement de mettre en place un report des allocations de douze mois minimum sans conditions pour tous les salariés intermittents, y compris primo- accédants.

En reprenant les déclarations « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel MACRON le 16 Mars 2020 devant des millions de Français et de « … veiller, pendant la crise sanitaire » et sociale, « à ce que personne ne soit exclu des dispositifs ; travailler au dé-confinement, puis au plan de relance du secteur. » de Franck RIESTER, Ministre de la Culture le 17 Avril 2020, dans le journal Le Monde.

Dans cette période inédite et catastrophique pour le secteur culturel, les intermittents ne doivent pas être la variable d’ajustement des décisions gouvernementales.